DEDICACE DU LIVRE LE COVID-19 ET MOI DU PROFESSEUR JEAN BERNARD NKOUA-MBON CE SAMEDI 23 MARS À BRAZZAVILLE

L'espace polyvalent de hôtel l'Olympic Palace a servi de cadre à la dédicace du livre " LE COVID 19 ET MOI " du Professeur Jean Bernard NKOUA-MBON en présence de plusieurs invités de marque dont entre autres le Pr Grégoire LEFOUOBA, le Pr Richard BILEKOT, le Dr Aimé BEMBE, la présidente de l'Association Solidarité Universelle et bien d'autres.

Pour la présentation de l'auteur, le Professeur émérite Jean Bernard NKOUA-MBON, qui est à sa troisième publication   est titulaire de la chair de cancérologie médicale de la faculté des sciences de la santé de l'université Marien Ngouabi et directeur des diplômes d'études spéciales de cancérologie à la faculté des sciences de la santé de l' Université Marien NGOUABI  et Chef de service de cancérologie au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHUB).

Cet ouvrage de 137 pages est préfacé par le Pr Grégoire LEFOUOBA et est subdivisé en 9 chapitres. La critique littéraire de Monsieur le présentateur SAUVE Gérard NGOMA MALANDA laisse entendre que l'introduction et la conclusion de l'auteur fait une contribution à la littérature Congolaise et les écrits faciels , quotient morale du Pr Grégoire LEFOUOBA dans la préface de ce livre nous attirent et peignent les différentes couleurs qui caractérisent la somme des préoccupations abordées par l'auteur. Il dit en substance : «  Le récit de Jean Bernard NKOUA-MBON est la forme invisible de son altruisme intellectuel, matinée d'une expérience vécue de l'intérieur comme patient et surtout comme lanceur d'alerte, son caractère est tout en fleur dans certaines actions croisées. C'est dans ce récit qui est tout à la fois fantastique, psychologique, historique et d'amour, que l'auteur fait montre des qualités d'une grande héridie  en y allant une science molle et dure pour en faire un vade-mecum d'une commune extraordinaire pour la pertinence de l'histoire ou historicité, historisante, consciente d'elle-même » Page 5,6. L'auteur traite la pandémie du COVID 19 d'une bestiole venue de Chine à travers son tourisme planétaire macabre qui est arrivée au Congo.  Ce petit virus invisible, irrespectueux et mal élevé s'est invité à la table des grands de ce monde, sans qu'il y est garde. Une pandémie qui en espace d'un rien a secoué la terre entière et a fait de ses habitants des victimes par milliers..."

La densité et la pertinence de ce qu'aborde l'auteur Jean Bernard NKOUA-MBON, mieux, la quintessence de ses propos se trouve résumé en cinq axes, cinq pistes pertinentes qui constituent le templier de cet ouvrage, suivant le présentateur.

1- La première partie dite:  l'homme, l'intellectuel, départ pour le nouveau paradigme ;

2-La dénonciation de la désintégration totale du système de santé de notre pays ;

3-Jean Bernard NKOUA-MBON, tapant et le COVID 19 ;

4-Jean Bernard NKOUA-MBON et la condition humaine ;

5-Le J'accuse et je propose.

Dans l’étude de la première partie, dite : « L’homme, l’intellectuel, départ pour le nouveau paradigme » Jean Bernard NKOUA-MBON, estime dans cet ouvrage qu'il est analphabète et pire encore la somme des échanges qu'il entretient avec ces collègues ne lui apporte substantiellement pas grand-chose. Bien au contraire par moment depuis une quinzaine d'années dit-il « j'ai délibérément décidé de donner un tour de vis à mes fréquentations. Les différents échanges que j'avais avec les uns et les autres me paraissaient être devenus de nature à ne pas me tirer vers le haut. Ainsi l'auteur procédé à un trie sévère de ses relations. Les tamisant une à une dans une perspective d'évaluation des objectifs axés sur les résultats et dans ce contexte, la palme d'or sera remporté par des personnalités tels que, Grégoire LEFOUOBA, MFUMU FILA et Théophile OBE'NGA qui seront d'un grand apport dans la densification intellectuelle de l'auteur. Pages 28, 29, 30....

Dans la deuxième partie intitulé « La dénonciation de la désintégration totale du système de santé de notre pays », l'auteur depuis la Belgique prend la mesure de la gestion du COVID 19 par les pouvoirs publics européens et s'interroge sur ce que sera-t-il de la gestion de la même pandémie dans son pays natal. Pose-t-il la question, le Congo s'est il préparé à répondre à l'arrivée de cette Pandémie ? la réponse est manifestement non ! Ainsi poursuit-il, avec conviction par ces termes : « le COVID 19 est révélateur de la désintégration totale du système de santé de notre pays, hérité de la colonisation, rafistolé à travers plusieurs plans de développement mal pensés et surtout intellectuellement mal structurés… ». Et par là il est le premier Lanceur d'alerte pour attirer l'attention des pouvoirs publics, principalement les gestionnaires du COVID 19, à l'endroit des quels il ne récoltera qu'une véhémente adversité, une animosité.  Et c'est ici le premier combat de l'auteur qui est donc le porte étendard des sans voix, des malades du COVID 19 victimes de la mauvaise gestion de cette Pandémie.

En troisième lieu, « Jean Bernard NKOUA-MBON, tapant et le COVID 19 », ici, l'auteur constate et décrit les détournements de fonds alloués à, la gestion du COVID19 et les conséquences y relatives. Il est en ce moment de tous les plateaux de télévision, la star de l'espace de débats de son savoir où il est plus que crains pour sa franchise, son éloquence et l'objectivité de ses propos. C'est là le commencement d'une vraie galère. Une chose qui enfonce le clou dans l'abnégation de l'auteur est aussi, le fait qu'il reçoit pendant qu'il est malade hospitalisé à la clinique LEYONO, centre d'excellence de la prise en charge des patients atteints du COVID 19, il reçoit les résultats de son test par personne interposée, et c'est là le choc psychologique. C'est alors que l'auteur parle de sa descente aux enfers où il n'a la vie sauve que grâce à une visite mystique qu'il fait dans un rêve pendant son coma, dit-il, « Comme dans un rêve, je me suis retrouvé à l'entrée d'un village où je me plaignais d'avoir quitté la terre des hommes. Je fus ébranlé et en même temps surpris de voir toutes ces personnes décédées depuis très longtemps. La joie de revoir les siens. L'ordre me fus donner de quitter illico-presto les lieux… ».  Ainsi l'auteur attribut son retour à la vie grâce à sa mère qui n'en voulu pas en s'opposant à ce qu'il la rejoigne dans le séjour des morts. Page 63...

En quatrième partie, « Jean Bernard NKOUA-MBON et la condition humaine », l'auteur connait et ressent la fragilité humaine due à la maladie, rendant l'homme limité de ses pouvoirs qu'il prétend être aussi fort. Il dit " Dans ma souffrance, mon sphincter eu lâché, j'avais déféqué et uriner dans mon lit de malade sans le savoir...Moi qui me considérais comme un puissant à qui rien ne pouvait arriver. Pour la première fois je venais de perdre pied, j'avais peur de basculer de l'autre côté." Alors l'auteur conclu là à la vanité des vanités, ce n'est que vanité, la vie.

Enfin en cinquième partie dite, « Le j'accuse et propose », Jean Bernard NKOUA-MBON, accuse le ministère de la santé d'avoir manqué à ses obligations et le rend responsable de tous les décès survenus à l'issue de la mauvaise gestion du COVID 19. Ainsi dans cette dernière partie, l'auteur ne fait pas seulement le récit des faiblesses du système de santé, mais il arrive à des compromissions dont entre autres la dissolution du Comité des experts pour la mise en place d'une équipe restreinte faîte d'hommes et de femmes aux capacités scientifiques reconnues par leur pair.

En définitive, nous pouvons retenir que l'auteur dans ce récit qu'il exprime, en utilisant le présent de l'indicatif nous ramène à l'instant des faits qu’il a vécus, pour nous sublimer de son histoire.  Jean Bernard NKOUA-MBON qui a frôlé la mort, laisse entendre qu’il n’a plus peur de la mort, pour l’avoir déjà vécu dans son voyage astral auprès de ses ancêtres , où il fut refoulé. Loin d'être seulement fait d'accusations, l'auteur fait aussi des propositions pour l'amélioration de notre système de santé.

Les questions réponses à cette cérémonie de dédicace ont permis de comprendre la pugnacité et la détermination de l'auteur, bien qu'il soit quelque fois mal compris et à tort dans ses positions de véracité.

 Le livre est vendu au prix de ... mille et disponible.