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La commission électorale nationale indépendante a, prélude aux élections législatives de juillet 2022 organisé une séance de formation à l’endroit des membres des commissions administratives de révision des listes  électorales (CARLE) ce 13 avril 2022 à Brazzaville dans le but d’améliorer la qualité du travail attendu pour la tenue des élections justes, équitables et crédibles au Congo, Cette opération de révision des listes électorales qui est attendue de toute la classe politique nationale ouverte le 04 avril se déroulera jusqu’au 31 de ce mois sur toute l’étendue du territoire nationale a souligné Henri BOUKA président de la dite commission en appelant les membres des CARLE au strict respect des procédures et à la prudence dans l’enrôlement des nouveaux électeurs et le retranchement des déplacés.

 Les délégations présentes a cet atelier étaient composées  des maires  venus des neuf arrondissements de Brazzaville, de la commune de Kintélé, des districts de l’île Mbamou, d’Inié et de Ngoma Tsétsé  ainsi que des équipes constituant  les commissions administratives de révision des listes électorales de chaque entité administrative représentée .  Henri MBOUKA, président de la CNEI dans son mot de circonstance s’est appesanti sur les opérations relatives à la révision des listes électorales et le nouveau dispositif d’enrôlement des agents de la force publique ainsi des éclaircissements sur des préoccupations posées par quelques membres des CARLE. Le président de la CNEI a insisté sur le dévolu jeté sur les membres des CARLE, car ils sont le maillon essentiel de la réussite des élections dans un pays comme le Congo ou le plus souvent, il apparait des divergences suite aux opérations électorales. Les élections sont un moment capital dans l’édification d’une nation démocratique, car la démocratie Congolaise est encore jeune et les dérapages peuvent toujours arrivés, voila pourquoi il faut que dès l’entame que le travail soit bien fait, à fin d’éviter d’éventuels mécontentements des partis politiques qui ne manquent   pas toujours de sauter sur la première occasion pour critiquer l’administration chargée des élections. Notons que les commissions électorales de révision des listes électorales (CARLE) sont composées des administrateurs maires ou des sous-préfets, des représentants des partis politiques et des membres de la société civile à fin d’assurer l’inclusion tant recherchée. Appelant les membres des CARLE de donner de leur labeur dans ces opérations, le président de la CNEI n’est pas passé par quatre chemins pour rappeler que la CNEI en tant qu’organisateur a le rôle d’assurer le contrôle et le suivi àfin de créer les conditions permissives au déroulement dans les meilleures conditions de la révision des listes électorales, c’est une attribution technique. Le rôle de la direction générale des affaires électorales (DGAE) est de faire la mise en forme des listes électorales provenant des CARLE, ce ci pour dégager la responsabilité de la CNEI et de la DGAE souvent incriminées à tort selon lui, alors que celles-ci ne travaillent que sur la matérialisation des informations reçues des agents responsabilisés à l’enrôlement, donc des CARLE. « Si l’opération de collecte est faussée, c’est de votre responsabilité, vous avez le droit d’exiger du gouvernement qu’il mette à votre disposition tous les moyens nécessaires. Vous devez travailler dans les meilleures conditions possibles car la liste électorale est un document sans lequel, il ne peut y avoir d’élections » a-t-il indiqué. Henri BOUKA poursuit son message en disant que la CNEI assure seulement la maîtrise d’ouvrage et les CARLE sont les maîtres d’œuvres pour montrer combien de fois les membres des CARLE sont appelés à affiner leur travail pour aboutir à des listes électorales fiables et non contestées, ce qui sera le gage d’une élection réussie, apaisée et crédible pour tous. Les CARLE ont été exhortées à mettre à profit le temps qui leur reste afin de pouvoir apporter à temps le résultat de leur travail à l’administration organisatrice de cette opération. Henri BOUKA a ensuite souhaité que le travail des CARLE aboutisse à des listes bien renseignées pour l’édition des cartes électorales qui permettent le vote des compatriotes en toute confiance et sérénité. Alors poursuit-il ainsi : « C’est ici l’occasion de situer les responsabilités des uns et des autres ». Donc si on critique la CNEI, cela n’est pas de leur responsabilité, car le travail de fond se fait au niveau des CARLE qui sont composées de toute les sensibilités nationales, et dès lors les attentions sont portées vers la CNEI qui pourtant n’assure que la centralisation du travail parvenant des différentes CARLE. Les membres des CARLE ont été aussi appelés à la vigilance pour ne pas donner l’occasion à des personnes mal intentionnées de pouvoir user des pratiques à leur guise. Les attitudes absentéistes et distraites ont été fustigé par Henri BOUKA : « Lorsqu’un arrondissement affiche 190.000 électeurs inscrits ce n’est pas du fait de la CNEI ». Il faut donc que l’attention des CARLE soit stricte sur le bon déroulement de cette opération dont les résultats sont attendus de tous afin de relever le défi, sur toutes les critiques sur l’organisation des élections dans notre pays. Les membres des CARLE ont été enjoins à s’assurer que toutes les procédures soient respectées comme indiquer dans le manuel qui est mis à leur disposition, car a dit Henri BOUKA : « Cette fois -ci s’il arrive que l’on parle des cartes mal élaborées, les commissions administratives de révision des listes électorales seront rendues responsables devant la nation entière ».

La deuxième communication faite par le Président de la CNEI à l’endroit des membres des CARLE a été d’édifier l’ensemble des parties prenantes à cette opération sur le dispositif du vote des agents de la force publique. Henri BOUKA a laissé entendre que cette fois-ci les choses ne seront pas comme lors de l’élection présidentielle passée, car le dispositif a changé en tenant compte des conclusions de la concertation politique tenue à Owando en mars dernier, Concernant le lieu de rattachement qui précédemment était lié à l’appartenance au corps au le lieu de service. Cette fois ci le lieu de rattachement pour l’insertion des agents de la force publique est ramené au domicile de l’agent.  Il faut noter que sur point, un  travail est en train de se faire pour améliorer ce dispositif :  « Nous sommes en train de mettre en place la norme sur cela et dans les prochains jours vous serez informez de plus en plus en détail sur cela » a conclu Henri BOUKA président de la CNEI.

 

 

Tag(s) : #Politique
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