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La délégation de l’Union Européenne en collaboration avec l’ambassade de France a organisé la finale du concours de plaidoyer et d’éloquence ce vendredi 8 décembre à l’auditorium du mémorial Pierre Savorgnan de BRAZZA. Cette compétition à mis sur le coup 10 candidats finalistes qui ont été présélectionnés parmi 48 candidats qui avaient postulés sous la forme de courtes vidéos de 5 minutes dans lesquelles ils avaient la parole pour s’exprimer aux sujets en lien avec la promotion et la défense des droits de l’homme. Dans leurs préoccupations, il s’est dégagé deux principaux sujets qui ont marqué l’essentiel des présentations à savoir : la lutte contre la pauvreté et l’éducation.  Il faut noter que l’étape d’aujourd’hui a été précédée par le travail d’un comité de présélection qui a procédé aux premières évaluations, il y a deux semaines.

L’événement de ce jour s’inscrit dans le cadre d’une campagne de communication qui ‘s’intitule : « Notre voix, notre futur », qui tout au long des trois semaines qui se sont écoulées, a donné la parole aux jeunes afin qu’ils s’expriment à travers différentes rencontres et les questions qui les préoccupaient. Ceci a été comme un engagement des jeunes à défendre les idées qu’ils avaient dans les rencontres citoyennes organisées à Moungali, Bacongo et tout dernièrement à Ouenzé.  Ainsi le choix de laisser la présidence du jury à une jeune activiste des droits humains et celle qui touchent aux questions des femmes tire son fondement de l’engagement juvénile exprimé.

Voici comment s’est déroulé cette compétition : Dans une première étape les candidats finalistes passent à tour de rôle au podium et font des présentations d’une durée maximum de 8 min sur le sujet qui porte sur la lutte contre la pauvreté et s’intitule de la manière suivante : « Être pauvre est-ce manquer d’argent ?  Une fois donc les dix candidats soient tous passés, le jury se retire pour délibérer sur les 5 candidats finalistes devant poursuivre l’étape finale, qui avait pour sujet : « Nous sommes conscients de l’importance de nos voix, quand nous sommes réduits au silence ». Cette citation est de l’activiste et prix Nobel de la paix, MALELA qui s’est battue pour la cause des droits de l’homme et qui a subi les conséquences de ce combat.

Le jury de cette compétition était chapoté par l’activiste slameuse  Mariusca MOUKENGUE et des membres suivants : Torbeil NIKSON, chef de délégation adjoint à l’UE et conseillé politique, Lionel VIGNACQ,  conseillé de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Mirhame MSHANGAMA, chefe de bureau du coordonnateur résidant des Nations unies, Ghislain NKOUKOU  avocat au barreau de Brazzaville, Florien MISSAMOU de l’association des jeunes cadres et planificateur d’évènement culturelle et guide touristique et de madame Annette KOUAMBA blogueuse et journaliste. Les candidats étaient donc évalués suivants les critères de sélection suivantes : la gestion du temps, l’argumentation, l’élocution, l’aisance orale, le charisme et la manière de captiver l’auditoire pendant le speech.

Les candidats finalistes au départ étaient : Dalia KOUDISSA, Alvy BATANGOUNA, Yoan ONDONDA NDONGO, Vahyna BEBETI, Belvina KONDE, Moïse BOBONGO, Rhema BANZOULOU, Murphy PANDZOU, Genève LOUBA, Chrislaine MAHOUNGOU, issus en majorité de la communauté universitaire et  inscrit en master 1 ou 2 en Droit Privé de l’université Marie NGOUABI et de l’université libre de Loango au Kouilou.

Suivant la délibération du jury en premier, les candidats suivants avaient pu franchir la deuxième étape : Rhema BANZOULOU, Avy BATANGOUNA, Yoan ONDONDA NDONGO, Murphy PANDZOU et Moïse BOBONGO. Poursuivant en deuxième lieu la sélection sur les 5 candidats finalistes restants, le jury à la suite d’un exercice fastidieux et teinté de suspens à déclarer le candidat Murphy PANDZOU comme lauréat de ce 9ième concours de plaidoyer et le candidat Moïse BOBONGO récipiendaire du prix de l’éloquence.

Au cours de cette cérémonie,  l’assistance a eu droit à suivre l’ allocution de circonstance ou mot de bienvenu de madame la directrice du Mémorial Pierre SAVORGNAN DE BRAZZA, madame Bélinda AYESSA , suivi de l’allocution  de l’Ambassadeur de l’Union européenne S.E.M. Giacomo DURAZZO faisant le bilan des actions de la « Quinzaine des droits humains » et le bilan de cette année particulière de la délégation de l’Union européenne qui s’est inscrit dans le cadre de la célébration des 60 ans de partenariat entre l’Union européenne et la République du Congo.

 Il est à noter qu’au cours de cette activité en commémoration de la quinzaine des droits humains, des écharpes filantes orange ont été portées pour soutenir la lutte contre les violences faites aux femmes.
 

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