L'OPÉRATION DE DÉCLARATION DES CONFLITS D'INTÉRÊTS ARRIVE À SON TERME CE 30 AVRIL À LA HAUTE AUTORITÉ DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Au cours de cette journée marquant la fin de la première phase de cette opération, on peut noter la réelle satisfaction de cette institution qui a vu se défiler le président de  l'Assemblée nationale Isidore MVOUBA et son bureau, le chef de file de l'opposition congolaise, Pascal TSATY MABIALA et bien d'autres comme les inspecteurs d'Etat, les directeurs généraux, les inspecteurs et bien d'autres...

Le président de l'Assemblée nationale Isidore MVOUBA, après avoir rempli sa charge avec l'ensemble des membres du bureau de l'Assemblée nationale s' est confié à la presse en ces termes :" Dans le cadre de la Lutte Contre les anti valeurs, le Président de la République a mis en place l'institution que nous connaissons. Il s'agit là d'une opération qu'ailleurs, on appelle mais propres , qui concourt à l'amélioration de la gouvernance dans notre pays. Je viens de faire ma déclaration et je suis heureux que la haute autorité de lutte contre la corruption l' ai accepté, je l'ai passé avec beaucoup de joie."

Pour sa part le chef de file de l'opposition congolaise Pascal TSATY MABIALA s'est confié à la presse en ces termes: "Hier c'était à la cour suprême pour la déclaration du patrimoine devant le président de la cour suprême, aujourd'hui c'est la déclaration de prévention de conflits d'intérêts pour ceux qui seraient en situation réelle ou apparente. Nous renforçons le dispositif législatif et réglementaire de cette lutte contre les anti valeurs, dans laquelle nous sommes engagés.  C'est une très bonne chose, mais que cela ne soit pas simplement le fait de faire plaisir aux institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le FMI qui demandent au Congo de mettre de l'ordre dans la gestion des affaires publiques, en mettant plus de transparence. Mais il faut que cela soit une réelle volonté de l'État, du gouvernement congolais notamment d'aller jusqu'au fond des choses, de faire en sorte que demain nous soyons fiers du point de vue des mœurs et plus assainis, parce que nous ne sommes pas les meilleurs en matière de gestion de la chose publique. Je le dis parce que j'en sais quelque chose. Tout ce qui se fait pour renforcer le dispositif législatif et réglementaire et va dans ce sens, comment ne pas être heureux de ce que nous sommes en train de faire. Mais en même temps, il est y a un temps pour la pédagogie, et il y a un temps pour la répression. On devrait maintenant passer à la répression, Ce que nous faisons, ce que nous déclarons, il faut que ça se constate sur le terrain.  Je vous donne un exemple. L'enrichissement illicite cela est reconnu par le droit pénal. On peut sanctionner et les magistrats peuvent enquêter pourvu qu'il y ait des moyens et l'autorisation d'enquêter sur tous ceux qui manifestement se présentent avec des patrimoines exorbitants ,qui ne se justifient pas par rapport au revenu officiel qu'ils ont. Peu importe, on peut avoir vingt million, dix millions, d'accord. Le revenu officiel, c'est ce que vous avez le droit de percevoir. Mais lorsque vous avez un patrimoine qui soit supérieur de loin de se justifier par rapport à votre revenu officiel, cela devrait entraîner les gens devant les magistrats, soit devant le pôle financier pour réprimer tous ces cas délictueux. Or ce que nous constatons c'est autre chose. Mais s'il manque à ce dispositif ce que nous sommes entrain de faire, je l'ai dit hier, nous étions devant la cour suprême, aujourd'hui c'est la haute autorité de lutte contre la Corruption, si ça va dans ce sens, c'est merveilleux pour la République. Si c'est simplement pour contenter, pour faire plaisir aux institutions financières qui nous le demandent en réalité." Sur son optimiste à cette opération , il laissé entendre : " Optimiste, attendons voir, une chose est de déclarer et hier nous avons déclaré les patrimoines, moi j'ai déclaré mon patrimoine, qui a vérifié cela. J'ai certifié sur l'honneur, Aujourd'hui c'est sur l'honneur, attendons de voir quand nous passerons à la phase de répression. C'est à dire, vous avez déclaré ! si ce n'est pas ce qu' on a constaté ? en ce moment nous prendrons les choses au sérieux, si non ça ressemble à rien."