LA MÉMOIRE DE ROBERT STÉPHANE TCHITCHELE HONORÉE PAR SA FAMILLE BIOLOGIQUE EN 40 ÈME ANNIVERSAIRE DE SA DISPARITION ANS

La famille biologique de Robert Stéphane TCHITCHELE, ancien vice-président de la République, Ministre des affaires étrangères de 1962, jusqu'au 15 août 1963,  a commémorée le 40ème anniversaire de sa disparition cette fois-ci, dans la ville capitale Brazzaville.
 
Cette commémoration a commencée par une messe d'action de grâce à l'endroit de l'illustre disparu, à la cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, autour de la famille, amis et  connaissance

s qui avaient bien répondus présents à honorer la mémoire de celui qui est appelé affectueusement patriarche par les siens. Le deuxième temps fort de cette commémoration a consisté au dépôt de la gerbe de fleurs à la stelle hérigée en sa mémoire au rond-point des 10 maisons sur l'avenue Loutassi, par le gouvernement de la République, lors de la municipalisation accélérée de la ville de Brazzaville. 

Robert Stéphane TCHITCHELE qui fut un des paires de l'indépendance du Congo a été :
- Conseiller représentatif à l'assemblée territoriale du Moyen-Congo de 1945 à 1957 siégeant à pointe-noire ; 
- Grand conseiller de l'Afrique Équatoriale Française (AEF)au Grand conseil de l'AEF de 1947 à 1958, à Brazzaville;
- Vice-président du Grand conseil de l' AEF à plusieurs reprises sous la présidence de Barthélémy BOGANDA de 1957 à 1958;
- Conseiller municipal de Pointe-Noire, Député du Kouilou, Maire de la ville de Pointe-Noire entre les années 1956 et 1963.
Robert Stéphane TCHITCHELE au plan des responsabilités ministérielles à occupé successivement les fonctions de  :
Ministre des Affaires Sociales,  du Travail, Santé,  Habitat et Services SociallMinistre de l'intérieur, Vice-président du Conseil délégué du premier Ministre à Pointe-Noire ;

-Vice-président du conseil, délégué du chef du Gouvernement à Pointe-Noire Ministre;
- Vice-président du Conseil ,Ministre de l'intérieur et chargé du Ministère des Affaires Étrangères, puis Ministre des Affaires Étrangères,  Vice-président de la République, Ministre des Affaires Étrangères jusqu'au 15 août 1963.

    Au titre des distinctions,  Robert Stéphane TCHITCHELE est détenteur de plusieurs distinctions  dont entre-autres : En France : Grand Officier de la légion d'honneur. En Afrique  : Chevalier de l'étoile Noire du Benin, Grand Croix de l'ordre de la Rédemption Africaine... De même,   il a  reçu des distinctions diverses de l'AEF, et dans l'ordre du mérite congolais.

Pour Victor BALOU TCHITCHELE, un des fils de Robert Stéphane TCHITCHELE, il a fallu que cette journée se passe sur le signe du recueillement et de la médiation. Que cette fois-ci, il a été décidé de venir poser la gerbe de fleurs en sa mémoire à la  stelle consacrée à sa mémoire ici à Brazzaville. Poursuit-il : << Il y a 40 ans qu'il est sous terre, et puis  nous avons voulu l'honorer. C'est en connection avec les esprits, car aujourd'hui pour être en connection il faut croire en Dieu.  Et en même temps aux manes et c'est ce que nous avons fais >>. 

Question : Monsieur TCHITCHELE a beaucoup lutter avec ces collègues Fulbert YOULOU et Jacques OPANGO, ils ont promu l'unité. Pensez-vous qu'en ces temps ci, tous sont dans l'unité ?
Réponse : ça c'est une question politique. Bon, se hasarder en politique c'est toujours difficile, mais je peux croire que c'est un processus. Nous pouvons tomber en chemin, le chemin est long. Mais ce qui compte le plus, c'est que nous puissions nous relever, nous puissions prôner la concorde comme les peres de la nation, et que nous y arrivions. 

Question  :  Robert Stéphane TCHITCHELE à commencé ce combat depuis sa jeunesse. Dans le prospectus que vous nous avez remis  il a aussi beaucoup œuvré pour le développement du chemin de fer.  Est-ce qu'aujourd'hui vous pensez que le CFCO est  en bonne voie ? Réponse :  Bon, il y a beaucoup de problèmes,  le CFCO est en ce moment en grève si je pense bien.  Bon  je crois qu'il faut refaire les études pour relancer le CFCO. Je crois que c'est nécessaire en ce moment. Refinancer,  relancer,  revoir comment faire les choses et réhabiliter les voies. Lui, comme il était un monsieur du CFCO, on serait content de savoir qu'on a réhabiliter le CFCO. 

Question :  40 ans après son départ,  quel est le plus beau souvenir qu'il vous a laissé ?   Réponse : Mais c'est le souvenir d'un homme qui avaient les bras ouverts. Un homme qui accueillait tout le monde, qui était humble, il n'avait pas une supériorité part rapport aux autres membres de la famille,  ni de la société en général, et donc, c'est une grande vertu que nous cherchons à hériter. 
Question :  En tant que fils de ce patriarche, avez-vous un message particulier à lancer à l'endroit des membres de la famille et peut-être à la nation congolaise aussi ?  Réponse : A l'endroit de la nation congolaise ! c'est la concorde. Nous demandons la concorde,  qu'on s'entende,  qu'on se remette ensemble. Parcequ'on à l'impression  qu'on se regarde en chien de faillence depuis les hostilités qu'il y a eu dans ce pays.  Il faut qu'on trouve quand-même un mécanisme pour arriver à trouver l'entente.

L'Embassadeur Roger Julien MENGA, présent à cette commémoration a laisser ses impressions sur la vie et les actes posés par ce personnage l'illustre, en ces termes : << le président Robert Stéphane TCHITCHELE est une personnalité qui a defendue le Congo auprès de l"ONU. Il avait tenu un discours à la tribune des Nations Unies à New-York lorsque nous venions à peine d'accéder aux Nations Unies. Et  c 'est lui qui défendaient les thèses du Congo Post colonial. Robert Stéphane TCHITCHELE est une personnalité très très importante à qui nous devrions rendre hommage.  La génération actuelle doit savoir que le Congo a connu des illustres personnes comme le Président TCHITCHELE.  On l'appellait Président TCHITCHELE, parce qu'il était vice-président de la République et en même temps Ministre des Affaires Étrangères. Et je crois qu'il a  aussi occupé le poste de Ministre de l'intérieur,si je ne m' abuse.  Vraiment, il était l'exemple même de la rectitude >>.

Question : A ceux qui n'ont pas connu TCHITCHELE,  avez-vous un dernier mot ? Il a répondu par ce qui suit : << Oui, je dirais simplement que nous avons un problème dans notre pays, le problème de l'histoire.  L'histoire de notre pays, nous devront la connaître. Nous devront enseigner aux jeunes que ce pays a eu des illustres personnalités. Nous devront connaître par exemple qu'au Ministère des Affaires Étrangères d'où je viens, quels ont été les ministres.  Par exemple le Ministre Charles GANAO, le Ministre Nicolas MONDZO qui était l'un de nos excellents Ministre des Affaires Étrangères. Il y a le Ministre Théophile OBENGA, le  Ministre Antoine NDINGA OBA, le Ministre Pierre NDZE, le Ministre Rodolphe ADADA, le Ministre Jean Blaise KOLOLO, le Ministre Basile IKOUEBE, le Ministre Bienvenu BOUNKOULOU, le Ministre Charles ASMEKANG. Toutes  ces personnalités ont été des  ministres des affaires étrangères et les jeunes devraient pouvoir les connaître. Par exemple, il ya le Ministre Dieudonné Antoine NGANGA qui a été aussi Ministre des Affaires Étrangères, le Ministre Arsène TSATY MBOUNGOU, le Ministre Auxence ICKONGA, C'étaient tous des grands ministres. En tout cas,   nous avons un problème de faire en sorte que nos enfants, nos petits enfants connaissent l'histoire de notre pays.

 Je prends ça dans tous les domaines. Il faudrait qu'on refasse notre histoire. Voilà le mot que je voulais dire,c'est celui là. Que nous rendons vraiment hommage à une illustre personnalité, Robert Stéphane TCHITCHELE >>. C'est par ces mots et plein d'émotions que Monsieur le Ministre Roger Julien MENGA, Embassadeur a fait son témoignage sur le patriarche TCHITCHELE et  l'évocation sur certains ministres de notre pays qui ont assumés des responsabilités au ministère des affaires étrangères.

Les activités liées à la commémoration des 40 ans de la disparition du Président patriarche Robert Stéphane TCHITCHELE, s'étant bien passées,  le clou a été l'apéritif dînatoire proposé par la famille à cet effet.