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En rapport avec la  « Recommandation 2017 concernant la science et les chercheurs scientifiques » le gouvernement du Congo  a décidé  d’accélérer la mise en œuvre d’une série d’actions visant à améliorer les conditions de recherche scientifique et d’innovation technologique dans le pays, a fait savoir la représentation de l’UNESCO en République du Congo au cours  de la conférence de presse ténue ce samedi à Brazzaville en vue de la mise en place d’une task-force de journalistes pour assurer le relai des activités scientifiques qui se font dans le pays.

Cette conférence de presse rehaussée de la présence de madame FATOUMATA MARIEGA, la représentante de L’UNESCO au Congo a été animée par : Mrs Richard BOUKA, chargé des sciences à l’UNESCO Congo, le docteur Aimé MADIELE coordonnateur de la task-force du projet et de madame le professeur Raïssa MALU « d’investing   People », venue de la RDC. Il a été question dans un premier temps de faire le partage avec la presse congolaise du travail que l’agence UNESCO Congo mène avec le gouvernement à travers le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique à l’occasion de la célébration de la semaine scientifique en République du Congo qui a commencé le 13 de ce mois d’avril avec la création de l’antenne locale «  Femme et science dans le monde en développement », l’inauguration de  trois laboratoires au niveau de la cité scientifique de l’INRS ex OROSTOM et présentement cette conférence de presse dans le but d’imprégner l’ensemble des médias sur le projet et l’importance de la mise en place d’une plateforme des journalistes scientifiques à fin de faire passer l’information scientifique au Congo.

La suite de l’événement a été ponctué par la présentation de la « Recommandation 2017 concernant la science et les chercheurs scientifiques » par le docteur Aimé MADIELE, coordonnateur de la task-force du projet.    « Ce projet lancé en décembre 2022 pour Renforcer l’écosystème de la recherche scientifique et l’innovation technologique en tenant compte de la diversité sociétale, est une initiative qui s’inscrit dans le cadre mondial de l’UNESCO pour le suivi, le soutien aux politiques et le plaidoyer en faveur de la recommandation 2017 sur la science et les chercheurs scientifiques. Le projet se fixe pour objectif la réalisation du développement durable tel que défini dans l’ agenda 2030 qui dépend de la perse de la concertation et de l’utilisation des connaissances, notamment des connaissances scientifiques, mais aussi pour influencer et renforcer les politiques nationales de développement en assurant une approche d’équilibre du genre et d’inclusivité des engagements en matière de droits de l’homme et de la responsabilité pour une croissance soutenue. Dans le cadre du projet, il est attendu de ces acteurs, la formulation et la création de l’écosystème des politiques sectoriels en harmonie avec les objectifs 2030 du Développement Durable et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine à fin de promouvoir la recherche et l‘innovation qui est attendue.  Cela est impératif, car le Congo ne dispose pas à l’heure actuelle des documents de politique nationales en ce qui concerne les STI. Un rapide état des lieux montre que le nombre des centres nationales de recherche ne disposent pas non plus assez de ressources, les ressources financières, les ressources matérielles et humaines suffisantes pour mener à bien leur mission. Ce projet qui concerne six pays d’Afrique dont cinq pays anglophones et le Congo vient à point nommé pour permettre au Congo de s’engager dans l’insertion de structure de la recherche scientifique. Ce projet qui a commencé en décembre 2022 pour le Congo va se terminer en décembre 2022. L’équipe Congolaise de gestion du projet est composée d’un point focal de la task-force, d’un groupe consultatif, et d’un coordonnateur du groupe consultatif.  Le projet bénéficie de l’appui technique  de l’UNESCO et de l’appui financier de l’Agence Suédoise de coopération internationale pour le développement « SIDA » en sigle. Les activités menées de ce projet et les résultats déjà obtenus de cette Recommandation 2017 concernant la science et les chercheurs scientifiques, nous avons déjà réalisé trois ateliers : un atelier d’élaboration du PND 2022-2026 de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a déjà été organisé avec l’appui technique de l’UNESCO. La première phase a consisté à produire le rapport préliminaire qui renseigne sur l’état des lieux de la recherche scientifique et de l’innovation technologique au Congo. Ce rapport a été rendu disponible comme demander par l’UNESCO et il montre des références de l’analyse comparative par rapport aux outils Gosping et Saga ainsi de l’évaluation des besoins d’amélioration du système des STI AU Congo. Par ailleurs une première cartographie des instituts de recherches scientifiques basées sur la description de leur profil synoptique est rendue disponible. Il est attendu un pool consolidé pour tout le pays avec relèvement des aspects de liberté et des droits des questions du Genre… » a-t-il fait savoir. Le projet compte se doter d’une stratégie et d’une politique nationales de la recherche scientifique et de l’innovation technologique dans les prochains jours avec la consultation de la plateforme des journalistes scientifiques, des parlementaires et de la société civile à fin d’assurer une large participation et ainsi de susciter l’augmentation du budget du projet pour assurer le besoin de financement des activités.

S’agissant de la nécessité de faire une implication des hommes des médias dans le suivi et le relais des activités scientifiques et d’innovation technologique au Congo, le constat est négatif car il n’y’a presque pas de journalistes ou de médias qui sont concernés par le domaine des sciences, d’où l’importance de mettre en place un groupe appelé task-force des journalistes scientifiques pour rendre un peu visible la science dans notre pays.

Au cours de cette conférence, l’auditoire a suivi également la prof Raïssa MALU de l’ASBL Investing People venue de la RDC, qui a communiqué   sur le lancement prochain de la 9e édition de la Semaine de la science à KINSHASA, qui se déroulera du 18 au 22 de ce mois d’avril sous le patronage du ministère  en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en partenariat avec l’ASBL Investing People et l’Agence de l’UNESCO en RDC. Pour la prof Raïssa MALU, il est nécessaire que les journalistes participent au projet de renforcement des systèmes de science, technologie et innovation (STI) par la publication des résultats de la recherche scientifique ainsi qu’ils assureront un relais adéquat des activités scientifiques pour la population.  « Il faut augmenter le budget de la recherche et il faut informer le grand public. Aussi il y’a nécessité de renforcer la coopération technique entre les deux pays. « Je pense que l’on ne peut pas imaginer le développement des deux Congo sans la science et la technologie. Ce que nous avons besoin c’est qu’il y ait un relais au niveau de la presse de tout ce qui est lié aux travaux de recherche et de tout ce qui est lié aux résultats de la recherche. C’est pour cela, vous les professionnels des médias, vous avez un rôle important à jouer, par ce que vous aidez à faire passer l’information sûre.  A qui sert la recherche ? Et quels sont les bénéfices pour les populations locales ?  Par ce que nous savons tous que le but de la recherche c’est d’améliorer les conditions de vie des populations et ce n’est que les médias qui peuvent nous aider à faire passer ce message » a-t-elle dite.

Les professionnels du micro, de la plume et des nouvelles technologies de l’information ont eu droit à une série de questions et réponses au cours de laquelle ils ont été édifiés sur l’ensemble des interrogations et du profil des journalistes désirant faire partis de la task-force envisagée.

Tag(s) : #Sciences et Innovations
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